Bandeau du site 04.lavieduvillage.fr

04.lavieduvillage.fr

N° PA04000031 - Chapelle Sainte-Tulle

Mis à jour le 16-05-2023
Ecole
 
04220 Sainte-Tulle
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
recensement immeubles MH
Propriétaire :
propriété de la commune
Siècle :
limite 11e siècle 12e siècle
Date :
2011/02/23 : inscrit MH
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr

Détails :

La chapelle en totalité, y compris sa crypte, et le sol de la parcelle C 5 : inscription par arrêté du 23 février 2011

Historique :

Cette chapelle de romérage apparaît comme l'un des rares exemples de chapelle rurale à crypte médiévale d'une telle importance en Provence. L'église est construite sur un espace vierge de construction antérieure. Cette chapelle, rattachée à un prieuré fondé au début du 12e siècle par l'abbaye Saint-André de Villeneuve, était située sur une route menant d'Aix à Manosque. Sa fondation était liée à la dévotion de sainte Tulle qui donna lieu à un pèlerinage encore attesté au début du 18e siècle, ce qui explique la surface et le plan de la crypte. La chapelle a subi de profonds remaniements fin 14e siècle-début 15e siècle, et fin 16e-17e siècle. La crypte conserve un état assez proche de sa disposition primitive, excepté les accès d'origine. Fin 11e-début 12e siècle, une nef plus longue était prolongée par une abside dans oeuvre, la travée droite du choeur ouvrant sur deux chapelles abritant chacune un escalier desservant, au sud et au nord, les salles 1 et 3 de la crypte. Fin 14e-début 15e siècle, la salle 3 de la crypte est allongée vers l'ouest avec suppression de l'escalier nord, un seul accès demeurant au sud. Les chapelles sont prolongées vers l'ouest. Fin 16e-début 17e siècle, les murs gouttereaux sont reconstruits avec suppression de la communication de la travée droite du chœur et raccourcissement de la nef, voûtée d'arêtes. Les chapelles perdent leur finalité cultuelle, séparées de la nef. Au début du 19e siècle, les ailes sont abattues. Les caractéristiques architecturales de la crypte apparaissent comme volontairement archaïques, sous la forme d'une évocation des sanctuaires paléochrétiens, datable de la fin du 11e siècle.